Fin de journée vue de Rock Arch
Qui vit là? Peut-être un Oryctérope (parent du fourmilier)
Formation rocheuse, érosion du vent
Enola en version "je suis le roi du monde"
Pause pique-nique sur le site de Rock Arch
L'ombre est rare, et souvent occupée
Mort naturelle? Prédateurs?? Il ne reste rien, même pas une odeur... Il est cuit, le zèbre
Un zèbre dans les tourbillons de chaleur
Monsieur et Madame autruche, juste pour me contredire!
Il n'y a pas âme qui vive aux abords de cette portion de la C4
Au petit matin au Rostock Ritz Desert Camp site
Petites remarques en vrac...
Nous n'avons pas demandé d'autorisation pour emprunter les pistes réglementées, ne sachant pas où nous devions le faire, puisqu'il n'y a aucune barrière aux entrées de celles-ci... Comme nous n'avons croisé personne, je n'ai aucune idée du risque pris.
Il y a très peu d'animaux par ici, en tous cas nous n'en avons vu quasiment aucun sur le dernier tiers de l'itinéraire.
Sur le site de Rock arch, il n'y a aucune commodité, mais nous avions prévu, emportant avec nous l'eau potable et pour se laver en quantité, mais sous cette chaleur accablante, il faut prévoir large, très large...
Les droits de bivouac à Rock Arch s'obtiennent à Swakopmund, ou bien à Windhoek, mais nous avons tenté notre chance en évitant un détours de 250 kilomètres, je sais, c'est pas bien...
Cette après-midi loin des sentiers battus ou itinéraires touristiques reste une des grandes expériences de notre voyage en Afrique!
Il ne semble pas y avoir de vie dans le secteur! Nous sommes seuls pour profiter de cette après-midi, seuls et loin de tout. L'expérience risque d'être mémorable...
Nous faisons un petit tour à pieds, de formation rocheuse à formation rocheuse, observons aux jumelles un éventuel mouvement à l'horizon, mais rien.
Pourtant, certains indices, un peu inquiétants, tendent a prouver qu'il existe bien une vie sous cette fournaise... pour l'heure, profondément enfouie...
En direction de ce qui semble être nulle part, la piste se rétrécit en un fin ruban, franchissant quelques mamelons rocailleux, puis se divise une nouvelle fois avant d'atteindre une oasis de verdure, nouvelle aire de camping "sauvage", et notre véhicule louvoie entre ces buissons et au milieu du sable pour trouver la suite du chemin...
Bientôt, un petit écriteau indique sur notre droite la direction de Rock Arch, et notre GPS stipule "sable profond"... et zut...
Nous traversons un court d'eau asséché, vitesses courtes et blocage du différentiel aidant, patinons encore quelques kilomètres jusqu'au superbe site de Rock Arch où règne en maître un soleil de plomb!
Nous posons notre monture au pied d'un gros dôme, à l'ombre, et profitant d'une table en béton, prenons ici notre pique-nique.
En suivant aveuglément les indications de notre GPS, nous nous retrouvons rapidement sur des pistes soumises à autorisations... Nous hésitons un peu, mais décidons tout de même de tenter notre chance. Traversant des paysages toujours plus arides, sous une chaleur encore plus prononcée, nous prenons la direction de points d'eau en imaginant y découvrir un peu plus de vie... Haut dans le ciel, des vautours nous laissent à penser que ce devrait être bientôt le cas...
La piste est facile, et nous ne tardons pas à apercevoir quelques phacochères, écureuils, zèbres, gnous, chacals, oryx...
Le point d'eau, artificiel, abrite même une aire de camping "sans facilités", et le bruit de la pompe alimentant la petite marre surprend un peu.
Aujourd'hui, nous avons prévu une étape phare de notre voyage, en empruntant un itinéraire moins classique, composé de pistes secondaires et clôturé par une aire de camping semi-sauvage sur le site de Rock Arch...
Une fois le camp levé, nous débutons notre trajet sur la route C4, route principale, traversant de vastes zones désertiques et rocailleuses, faisant de-ci de-là quelques haltes photos, puis sur une aire "belvédère" dominant ce paysage très austère.
A partir du point de Tinkas Nature walk, piste de sable parfois profond, assez difficile (tracé gris sur la carte)