Notre halte du soir au camping de Hauchabfontein
Une vue dégagée sur l'immensité des lieux, à Sossusvlei
Les filles au sommet d'une dune près du salar de Sossusvlei
Waouh, un troupeau d'autruches!
Vue sur la plaine de notre emplacement "Eagle top"
Petites remarques en vrac...
Nous ne nous en sommes pas rendu compte tout de suite, mais si c'était à refaire, nous passerions certainement une journée de plus par ici! Le site avec ses dunes est d'une beauté à couper le souffle!
Il faut impérativement prévoir beaucoup à boire, 4 litres à 4 pour une heure de marche, c'est de loin pas assez, au moins deux fois plus aurait été plus confortable...
Pour une première fois dans le sable, il vaut mieux éviter la fin de journée pour profiter au-cas-où de l'expérience des locaux.
Par contre le fait d'y aller un peu tard, nous a permis d'avoir cette immensité pour nous seul, aucune ombre au tableau!!!
Enfin, rouler de nuit en Namibie offre un stress absolu avec la crainte de se trouver sur le chemin de gros animaux, nous essayerons d'éviter ça à l'avenir, sans toujours y parvenir...
Il est un peu tard quand nous arrivons enfin à notre Campsite du soir! Nous avons opté pour le Hauchabfontein Camp... L'accueil sera toujours au top durant notre séjour, mais celui-ci tient la palme d'or! Un endroit où il doit faire bon rester quelques jours...
Le site est indescriptible! Nous avons gravi une dune dominant le Salar, le sable est brulant, il emplit nos chaussures de "braises", mais nous insistons et arrivons au sommet de ce belvédère. A perte de vue, des dunes, des rouges, des jaunes, des oranges... S'il n'y avait pas ce soleil véritablement écrasant, nous resterions bien là encore quelque temps...
Après cette petite heure de marche, nous reprenons la route en direction de la dune 45. C'est un lieu accessible à tous véhicules, où il est conseillé de contempler le coucher de soleil... Mais comme il faut passer la barrière d'entrée du parc avant la tombée de la nuit, ça va être difficile...
Il est presque midi quand nous pénétrons dans le parc du Namib Naukluft. Alors que la gardienne de la barrière est incroyablement couverte, la température extérieure est écrasante. Nous poursuivons ensuite sur une route goudronnée, certainement financée par nos droits d'entrée, en prenant la direction du Salar de Sossusvlei, et des dunes gigantesques du désert du Namib. Nous passons devant certaines dunes très connues sans nous arrêter, voulant en premier lieu profiter de ce bout du monde... Nous profitons quand même de l'ombre d'un bel arbre pour faire notre pause pique-nique, puis poursuivons notre road trip. Depuis l'entrée du parc, nous avalons facilement les 65 premiers kilomètres. Pour la suite, ce n'est pas la même affaire! Ceux qui n'ont pas de 4x4 n'iront pas plus loin, du moins sans utiliser les véhicules "taxi" qui les emmèneront au bout du bout.
Comme nous avons un joli 4x4, ça ne nous concerne pas... enfin, presque pas. Nous n'irons pas beaucoup plus loin...
Nous essayons de rouler sur ce sable, avec une piste de 10 à 20 mètres de large, et les jantes enfoncées jusqu'au moyeu. Ca patine sévère, et... Un véhicule touristique nous croise, s'arrête, le chauffeur descend puis prend notre volant, et en moulinant, nous sort en marche arrière tout en nous assurant qu'on peut retenter le coup, que ça va passer, mais qu'il n'y aura plus personne pour nous aider, puisqu'il est un peu tard.
Comme on a eu quelques bons conseils (à l'encontre de ceux donnés par le loueur, mais c'est pas grave), on passe en vitesses courtes, on appuie sur le bouton qu'on ne devait jamais toucher (blocage du différentiel), et on fonce.
ça secoue, mais on y arrive! Nous laissons le véhicule un peu poussiéreux au bout de ces 4 kilomètres de piste et attaquons la rando au travers du Salar pour ensuite gravir l'une des magnifiques dunes.
Nous plions donc bivouac, rangeons le coffre du 4X4, faisons le plein d'eau et reprenons la route. Il est 8 heures 30 quand nous démarrons, soit 2h30 après avoir émergé...
Nous poursuivons notre trajet vers Sesriem et le désert du Namib, souvent ralentis par les troupeaux qui paissent aux abords de la piste. Oryx, autruches, zèbres nous accordent quelques regards...
La clim tourne à fond, et on évite d'ouvrir trop les fenêtres, préférant profiter de cette nature à l'extérieur du véhicule sans trop réchauffer celui-ci.
Premier constat suite à notre première nuit, le matelas est dur!
Le coucher de soleil de la veille, rougeoyant, fait place à une aube dans les mêmes tons. L'atmosphère est bien pure par ici...
Nous ne tardons pas à apercevoir les premiers zèbres de la journée qui se dégourdissent les jambes dans la plaine en contrebas. La journée commence bien!