Plan succinct de la randonnée
Des Damans des rochers guettent notre passage à la sortie du canyon
Le passage un peu technique de cette superbe randonnée
Sur les rives du canyon, arbres à Carquois
L'entrée du parc auto-gardée
Joli plan d'eau aux abords du camping
Petites remarques en vrac...
Marcher sous plus de 40°C est très éprouvant! Bon, nous nous en doutions... Même si partir tôt le matin serait une bonne idée, on ne peut pas envisager rouler avant l'aube et sans faire d'incessantes pauses photos, donc, à part séjourner sur place, ça semble plutôt difficile.
Le gros réflex est resté dans la voiture, trop lourd pour cette rando.
Quitte à se surcharger, il faut de l'eau, de l'eau et encore de l'eau.
Nous avons une fois encore roulé de nuit...
Bien qu'étant peu restés au Ritz, nous choisirions un autre lieu pour camper si nous avons la chance de revenir dans ce pays.
Nous reprenons la route sur les chapeaux de roues, le ciel s'obscurcit une fois encore, prenant à peine le temps d'observer les impalas au bord de la piste, les antilopes couchées au milieu. Nous avions dit que nous ne roulerions plus la nuit, ben c'est raté! Une arche enjambe la route privée menant au Rostock Ritz Désert Lodge, la piste monte, tourne et délove son ruban en passant devant le carrefour menant au campsite, jusqu'au parking des lodges. C'est super classe, on se croirait un peu dans une caverne, bien au frais... Le bar jouxte l'accueil... grand luxe.
Ce qui n'est pas le cas du camping. Nous sommes très peu protégés du vent, encore moins des voisins, et nous avons eu du mal à trouver les sanitaires, mais c'est vrai que nos voisins nous les ont indiqués à l'opposé...
En y réfléchissant, nous sommes quand même très loin de l'entassement d'un camping chez nous, et de toutes façons, comme il n'y a que 6 emplacements...
Nous nous dirigeons vers l'entrée du parc, nous arrêtant tous les cent mètres pour contempler oiseaux, singes, antilopes et nos premiers arbres à carquois. L'entrée du parc est dissimulée derrière une barrière, et nous hésitons quelques instants à l'ouvrir. Mais le GPS insiste, c'est par là que nous devons passer. La piste devient un peu plus chaotique. Dépassant un carrefour avec sur notre droite, une pierre taguée "Olive Trail", nous poursuivons cette piste pour rejoindre l'accueil du parc, étape obligatoire pour l'inscription.
Nous voici maintenant au départ de cette rando, avec nos bouteilles d'eau, nos chapeaux imbibés, prêts à en découdre sous cette très forte chaleur.
Tous les 100 mètres, nous nous arrêtons pour boire, le moral d'Enola est en chute libre, Coline joue la concentration, nous hésitons un peu à poursuivre...
Partis sur les coups de 12h, nous arrivons au sommet vers 13h30, et maintenant, le chemin va descendre... Puis entrer dans le canyon, ce devrait être un peu moins chaud.
Le paysage est superbe, les vues dégagées du sommet ont laissé la place à un encaissement de plus en plus marqué. La végétation est intrigante, mais nous ne voyons aucun animal...
Nous pensions pouvoir peut-être remplir nos bouteilles dans un des bassins connus du site (nous avons une pompe/filtre et Hydrochlonazone), mais renonçons en voyant celle-ci...
C'est en bas de cette superbe vallée, que nous apercevons les premiers animaux, animaux qui nous observent autant que nous mêmes...
Il n'est pas très tôt quand nous revenons pour checker notre sortie du camp. Les "gardiens" du parc sont surpris par notre réussite, mais il est vrai que nos filles n'en sont pas à leur première rando.
Réveillés aux aurores par les pitreries des singes et les vocalises des francolins, nous découvrons notre emplacement en plein jour...
Aujourd'hui, s'annonce une journée plutôt sportive avec une rando de 10 kilomètres dans le parc du Naukluft.
La saison des pluies n'a pas laissé beaucoup de traces, alors que nous avions choisi ce camping pour son point d'eau... et la possibilité de s'y baigner...
En NAMIBIE
