Petites remarques en vrac...
C'est un peu l'âme en peine que nous quittons ce sanctuaire de la vie sauvage...
Partir le plus tôt possible, le matin, offre de nouvelles chances de contempler une faune matinale. Nous aurions peut-être du tenter le coup les jours précédents.
Etre dans les "petits papiers" des Rangers, c'est le top, puisqu'ils communiquent entre eux par radio, ce qui augmente considérablement les chances de dénicher la perle rare!
Le camp de Okonjima, un camping de fou!
Le petit aller/retour sur la route sans nom correspond au lieu où nous avons enfin vu la lionne.
Mante religieuse peu accueillante
Phacochère nous observant
Pose d'adieu au parc devant une immense termitière
La lionne s'éloignant, nous décidons de rentrer rapidement au campsite, et nous dépêchons en direction du grillage, là où la lionne semblait se diriger, quand tout à coup, nous nous trouvons nez à nez avec elle! Elle nous lance un regard quelque peu glaçant, et décide changer de direction! Instant magique...
Nous déjeunons, puis levons le camp...
Au revoir magique Etosha, magique jusqu'à la dernière minute...
Une longue et belle route nous sépare de la réserve de Okonjima, notre dernière étape de cet extraordinaire voyage.
En cours de route, nous nous arrêtons pour une petite pause le long d'une clôture de 1 mètre de haut, histoire de grignoter entre autre...
Mais je m'interroge sur la sécurité des lieux, n'y a t-il en effet pas de danger dans une zone si faiblement protégée?
En faisant quelques kilomètres de plus, nous nous randons compte que des aires de pause, avec comme unique aménagement l'ombre d'un arbre confirment ma première impression. En effet, ici et pendant 300 bons mètres, le grillage est beaucoup plus imposant, de l'ordre de 3 mètres de hauteur! Il ne faut pas s'arrêter n'importe où!
Nous stoppons brutalement le long de la route, attirés par deux énormes antilopes que nous n'avions pas encore aperçu, mais pas eu le temps de prendre des photos. Il s'agissait d'antilopes cheval...
Quelques kilomètres plus loin, nous quittons la route principale pour rejoindre une première barrière gardées de l'entrée de la réserve, puis encore quelques kilomètres en avant, l'imposant portail automatique de l'aire des Léopards et Guépards...
Interdiction de s'arrêter ici, nous traversons la réserve, et ressortons par un autre portail avant de nous trouver devant une cabane et un employé. Celui-ci nous conduit à notre immense parcelle, encore un lieu magnifique, isolé, confortable... Les toilettes et la salle de bain sont ouverts vers la nature, et Enola se retrouve même face à face avec un Oryx, alors qu'un Dik-dik nous rend visite...
Même, fatiguée...
Au moment de doubler une nouvelle fois notre ranger, celui-ci nous fait un signe de la main, avec les doigts crochus!
Déduction faite, il s'agit d'un geste "félin"! Nous ralentissons et restons bien derrière celui-ci afin de le suivre. Les kilomètres passent, et nous rejoignons un rassemblement de rangers arrêtés sur le bas côté. Dans la plaine, à une petite centaine de mètres, une lionne marche paisiblement accompagnée d'un troupeau de springboks aux aguets!
C'est génial, nous sommes heureux!
Elle semble chercher quelque chose à se mettre sous la dent
Découverte pour nous de la Mangue rayée
Pour cette dernière matinée dans le parc d'Etosha, nous avons décidé de mettre les bouchées doubles pour tenter de trouver le lion! Comme d'habitude, nous nous levons aux aurores. Mais point de temps pour déjeuner, nous plions la tente à 6h30, nous sommes déjà sur la route. Nous découvrons bien un nouvel animal, à notre grande joie, mais toujours pas de trace du lion...
Nous croisons un ranger avec qui nous avions discuté la veille, il nous questionne sur notre itinéraire, pour savoir si nous n'avons pas vu le fauve... Lui aussi est à sa recherche...
En NAMIBIE
