Notre petit paradis aux pieds des montagnes des Spitzkoppe
Coucher de soleil et jeux de lumière sur les monts de granite
La célèbre arche proche du Spitzkoppe
L'écureuil terrestre ou écureuil fouisseur, ne grimpe pas aux arbres et peut peser jusqu'à 1kg
Oréotragues, le petit chamois de Namibie, 60 cm au garrot pour 9 à 16 kg
Steenbok, 50 cm au garrot
La pintade de Numidie, emblème de Namibie
La face Est du Spitzkoppe
Zèbre de Burchell, (zèbre de plaine)
Une lionne peinte par les Bushmann
La face Sud du Cervin Namibien, le Spitzkoppe, pic granitique ou bornhardts, 1 784 mètres d'altitude, et 700 mètres au-dessus des plaines qui l'entourent
Candelabrum spurge (Euphorbia candelabrum), mais je suis loin d'en être certain!
La chaleur et ses mirages
Peureuses, à notre approche, des centaines d'individus quittent la plage
Les otaries du Cap Cross sont chez elles!
Sur le bord de la route, les étals de vente de cristaux de sel
En direction de Cap Cross, la route est recouvert d'une croute de sel
Petites remarques en vrac...
Le Cap Cross et ses otaries sont très impressionnants, des milliers de spécimens (estimé à 200 000 individus) occupent le site, cris et odeurs sont au rendez-vous.
Le camping sur le site des Spitzkoppe est fantastique! Il faut juste prévoir de prendre la douche à quelques centaines de mètres, voire quelques kilomètres de la parcelle, ce qui oblige à prendre son véhicule, il n'est donc pas possible de déplier la tente avant la soirée, surtout si on décide de contempler le coucher de soleil loin d'ici.
L'entrée sud n'est pas indispensable, puisque de toutes façons, il faut repasser par l'accueil situé à l'opposé.
Après une bonne douche nous projetons de nous rendre dans le secteur de l'arche pour y contempler un coucher de soleil unique. Uniquement réservé à celles et ceux qui y arrivent dans les temps... pas nous...
Mais c'est quand même très beau!
Quittant le site de pétroglyphes, nous reprenons notre 4x4 pour rejoindre le site de Golden Snake. Caché à l'intérieur d'une faille pénétrable à l'homme, se cache ce fameux serpent annelé...
En dehors de ces blocs de granite, l'oeil aiguisé de Coline découvre zèbres, oiseaux et antilopes...
Nous profitons de notre passage à la réception pour programmer une sortie guidée, par Lazarus, dans le but de découvrir les fameux pétroglyphes du parc (guide obligatoire). La visite étant prévue pour les 15h, nous avons le temps de nous choisir notre emplacement et de nous y installer. Situé entre 2 falaises, nous optons pour le somptueux 1B. Pour le nom, on aurait pu trouver plus romantique...
A l'heure prévue, nous emmenons Lazarus sur ses indications, proche de ce qui forme un petit abri sous roche. La paroi est ornée d'un mélange de peintures et gravures; zèbre, phacochère... et en fonction de leur orientation et d'autres indications que j'ai malheureusement depuis oubliées, ces dessins informent celui qui les observe, sur le "gibier" rencontré (ou le prédateur), avec orientation, distance...
Lazarus nous apprend aussi quelques "sons" typiques des Bushmen, précisant leur humeur, sorte de bruit de déglutition, plus ou moins aigu, plus au moins prolongé...
Avec un linge autour de la bouche et du nez, nous photographions en tous sens les mammifères, d'abord du ponton, puis en nous approchant de la mer. Des dizaines de cadavres de jeunes otaries s'éparpillent, et des milliers d'adultes se jettent dans l'eau lorsque nous les approchons...
Le spectacle est impressionnant.
Reprenant la route, nous nous dirigeons à nouveau vers l'intérieur des terres, en direction du Cervin Namibien, le sommet du Spitzkoppe où nous n'aurons pas l'idée de grimper.
Cherchant un lieu moins chaud pour manger, nous quittons la piste principale en direction des premières montagnes sur notre gauche. Il semble qu'il y ait eu ici d'anciennes carrières, mais l'ombre trouvée abritant aussi une magnifique mue de serpent, nous jugeons ce lieu trop hostile et quittons la place.
Alors que notre GPS nous indique une route sur notre gauche pour rejoindre le parc du Spitzkoppe, un panneau routier indique lui une autre direction. Nous suivons notre GPS et nous trouvons à quelque kilomètres de là devant une barrière et un homme, pas vraiment en uniforme, pas vraiment avec toutes ses dents, qui voudrait avant de nous ouvrir, nous vendre quelques cailloux. Nous sommes passés, et avons suivi un peu plus loin un étonnant balisage fait de bidons certainement tombés d'un camion, camion que finalement nous ne tarderons pas à croiser.
Une barrière moins tordue, une guérite et des hommes en uniforme nous y attendent, puis nous escortent en traversant le parc, pour rejoindre l'entrée officielle :-).
Ce matin, nous quittons notre camping pour longer l'océan en vue du Cap Cross, connu pour son immense colonie d'otaries. La route est assez monotone, mais l'air océanique est agréable. Son tracé est parfois couvert d'une croute de sel... Nous ne tardons pas à longer des étals, où les cristaux rubi-cubiques de sel offrent de belles sculptures naturelles.
Nous sommes maintenant devant la plus grande colonie d'otaries d'Afrique. Ca meugle, ça hurle, mais qu'est-ce que ça pue! Les otaries ont même envahi l'aire de pique-nique, mais je doute qu'un jour quelqu'un ait bien voulu s'asseoir et profiter des relents d'ammoniaque pour sortir un sandwich...